Hauteville est devenue une cité hospitalière avec l'ouverture le 23 août 1900 du premier sanatorium pour des raisons climatiques. Le docteur Jean-François Dumarest, qui exerçait sur le Plateau, avait remarqué les heureux effets de son climat sur les patients, en particulier les « phtisiques », que ses correspondants des hôpitaux de Lyon lui confiaient. Son fils, Frédéric Dumarest, créa cet établissement avec Félix Mangini, qui fonda l'Œuvre lyonnaise des Tuberculeux et réalisa le sanatorium en s’inspirant de ceux qui existaient alors en Allemagne et en Suisse. Ainsi naquit le premier sanatorium français destiné aux économiquement faibles et aussi le premier sanatorium en climat de montagne. Le succès fut immédiat. À partir de ce moment, la croissance de la station se poursuivit jusqu'à la création du sanatorium Bellecombe, puis du sanatorium Belligneux.
En 1920, la Croix Rouge Française transforma le château de Lompnes en sanatorium, destiné à l'origine aux militaires. Ce fut alors un essor considérable : les malades affluaient de France et d'Europe, attirés par la renommée de la station. De nouveaux sanatoriums, publics et privés et des hôtels de cure, s'ouvrirent successivement à un rythme accéléré. Aujourd'hui, le Plateau est reconnu pour la technicité et la qualité de son offre de soins en matière de rééducation et de réadaptation fonctionnelle. Hauteville est aussi une station de sports d’hiver familiale.
Le bon air du Plateau d’Hauteville ne pouvait qu’inspirer des carrières cyclistes. C’est ici que vit le jour Roger Pingeon, vainqueur du Tour de France en 1967.
